Pêche au toc
La pêche au toc représente probablement la technique la plus utilisée en France pour pêcher la truite. Elle a l’avantage de permettre d’attraper plutôt aisément les poissons, y compris les plus méfiants. cette pêche peut sembler assez simple, mais elle demande cependant méthode et technicité.
Cette pêche au toc est une pêche aux appâts naturels qui demande de suivre certains principes essentiels. Le plus important d’entre eux étant d’être en mesure de « savoir lire la rivière ». Pouvoir ainsi déchiffrer dans le cours d’eau le débit, sa température ou encore les différents appâts aquatiques, tels les insectes ou vairons, présents, tout autant que les proies terrestres. Tous susceptibles d’intéresser une truite vorace.
Cette lecture de l’eau vous permettra alors de savoir quelle canne, quelle plombée et quels appâts vous devrez utiliser en fonction des circonstances.
Quels appâts pour la pêche au toc ?

Le ver reste l’appât le plus courant pour la pêche au toc de la truite
Tout pêcheur de truite sait que la truite est un poisson gourmand, voire insatiable qui adapte sa nourriture en fonction des différentes saisons. Ses principales proies restent les insectes aquatiques et terrestres, les différentes larves, nymphes et autres oeufs de poissons. Elle ne dédaigne pas non plus les vairons bien entendu.
L’appât le plus utilisé reste le ver de terre qui a pour avantages d’avoir un attrait irrésistible pour la truite de par son odeur très présente et de présenter un important apport de nutriments. Ce sera donc l’appât principal, notamment au début du printemps à l’ouverture de la pêche. Nymphes, larves qui restent un vrai régal pour la truite pourront remplacer le ver de terre. Dans tous les cas ,n’hésitez à emporter plusieurs appâts différents que vous pourrez ainsi adapter en fonction des goûts du poisson.
Quel matériel pour la pêche au toc ?
La règle fondamentale à retenir pour le pêcheur : le matériel doit être facile à porter et à utiliser !
Pour la canne il est préférable de choisir un modèle de gamme supérieure, réglable (3 à 7m), et comportant beaucoup d’anneaux. L’avantage de ce type de canne est qu’elle peut ainsi s’adapter et convenir à nombre de typologies de cours d’eau. Du ruisseau à la rivière, avec ou sans obstacle, elle restera redoutablement efficace quelle que soit la configuration du terrain.
Pour le moulinet on pourra le choisir à tambour tournant ou fixe en fonction de chaque pêcheur et de ses habitudes de pêche. Notez qu’il faudra un corps de ligne fort de 16 à 20/100e afin de résister au froid. de la même façon il devra toujours demeurer apparent quelle que soit la distance. Choisissez donc un coloris fluo adapté, rose, jaune, orange, …
Pour ceux qui seraient tentés d’utiliser une canne de type anglais pour appâts naturels qui se montre moins lourde pour la pêche en dérive, il faudra faire attention au gel toujours possible et particulièrement déplaisant avec ce genre de matériel.
En ce qui concerne le bas de ligne on le choisira transparent et d’épaisseur de 2 à 4 centièmes moindre en diamètre que le corps de ligne. Quant aux hameçons, plombs et cendrées, ils seront adaptés selon le type de cours d’eau, sa profondeur, sa vitesse de flux et les appâts que vous utiliserez bien entendu.